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Des gains d’efficience pour les utilisateurs des fonctions spécialisées du DME

Par Bobby Gheorghiu et Chad Leaver

Les médecins sont extrêmement occupés. C’est pourquoi il importe de trouver des solutions qui leur permettront d’être plus efficients. L’une de ces solutions passe par une utilisation optimale des dossiers médicaux électroniques (DME); en effet, les médecins qui utilisent les fonctions plus spécialisées de leur DME disent en retirer des gains d’efficience.

Des gains d’efficience pour les utilisateurs des fonctions spécialisées du DME

L’utilisation des DME par des médecins de première ligne de partout au Canada a augmenté depuis dix ans : alors que 37 % d’entre eux s’en servaient en 2009, cette proportion avait grimpé à 85 % en 2017. Alors que les tâches fondamentales exécutées à l’aide du DME regroupent l’entrée et la consultation électroniques des observations au sujet du patient et la production des ordonnances, ses utilisations plus spécialisées comprennent :

  • l’aiguillage électronique des patients vers des spécialistes;
  • l’activation d’une fonction d’alertes ou d’avertissements automatiques en cas, par exemple, d’interaction médicamenteuse ou de risque de surdosage, pour des ordonnances sûres;
  • la réception des résumés d’hospitalisation des patients qui ont reçu leur congé;
  • l’utilisation de fonctions d’analytique ou de rapport à partir des données du DME du cabinet en vue de faire ressortir les patients qui pourraient avoir besoin de soins ou d’un traitement de suivi.

L’une des plus intéressantes réflexions tirées du Sondage des médecins canadiens 2018 concerne la relation entre l’utilisation de multiples fonctionnalités du DME et la perception d’efficience de la clinique ou du cabinet qui l’utilise. L’étude a révélé que 92 % des médecins qui utilisent de six à neuf fonctionnalités déclarent offrir « des soins plus efficients grâce au DME », contre seulement 67 % des médecins qui n’en utilisent qu’une ou deux. La liste complète des fonctionnalités accessibles figure dans le rapport de l’étude.

Cette situation donne à croire que l’établissement de stratégies coordonnées devant permettre aux médecins de première ligne du pays d’adopter et d’intégrer à leur pratique des fonctionnalités spécialisées du DME pourrait en augmenter l’efficience. Vous venez de lire le premier d’une série de deux articles; le second examine comment l’utilisation du DME par les médecins évolue après les deux premières années.


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À propos des auteurs
Bobby Gheorghiu

Bobby Gheorghiu

Bobby Gheorghiu travaille avec divers partenaires des universités et des secteurs public et privé en vue d’établir et de suivre des cibles de rendement pour des initiatives telles que PrescripTIonMD, le service d’ordonnances électroniques du Canada, afin de favoriser l’adoption généralisée des technologies et de démontrer les avantages concrets des investissements en santé numérique. Il est titulaire d’une maîtrise en politique, gestion et évaluation de la santé de l’Université de Toronto.

Chad Leaver

Chad Leaver

Chad Leaver dirige les activités nationales de recherche, d'évaluation et de communication d'Inforoute qui sont liées aux portefeuilles d'investissement des Services d'évaluation ainsi que Santé grand public et Innovation.