En 2020, beaucoup de gens ont profité de la santé numérique sous la forme d'une consultation virtuelle. Lorsque la pandémie a frappé, les patients et les cliniciens se sont tournés vers les soins virtuels pour avoir des interactions en toute sécurité pendant cette crise sanitaire inédite. Bien entendu, certains problèmes de santé exigent un rendez-vous en personne, mais dans bien des cas, une consultation virtuelle permet aux patients de recevoir des soins tout en évitant de fréquenter des salles d'attente bondées et de propager le virus.
Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que les consultations virtuelles gagnent en popularité. Les consultations par vidéo, surtout, ont connu une hausse marquée : 14 % des Canadiens y ont eu droit depuis le début de 2020, par rapport à 4 % en 2019. Alors que la pandémie se prolonge, l'idée des soins virtuels trouve un large écho parmi la population. Dans le cadre d'une vaste consultation nationale menée par Inforoute Santé du Canada, 84 % des répondants ont affirmé qu'ils utiliseraient volontiers la technologie pour s’occuper de leur santé.
Il y a fort à parier que, avant la crise, beaucoup de Canadiens ne prévoyaient pas essayer les soins virtuels cette année. Mais qu'ils aient été inquiets ou impatients d'avoir une première consultation virtuelle, la majorité, soit 91 %, s'en disent satisfaits. En outre, 77 % d'entre eux ont affirmé que les soins virtuels qu'ils avaient reçus étaient aussi bons, sinon meilleurs, que ceux obtenus en personne. Pour les patients ayant eu une consultation par vidéo, cette proportion grimpe à 84 %. En ces temps difficiles, la santé numérique aide le réseau de la santé à continuer de répondre aux besoins des Canadiens.
C'est un fait indéniable aux yeux des Canadiens : 9 sur 10 disent que la COVID-19 leur a montré que les outils de soins virtuels peuvent très bien remplacer les consultations en personne. Toutefois, à bien des égards, nous n'en sommes qu'au début du grand virage virtuel dans le domaine de la santé. Si nous voulons offrir aux patients la meilleure expérience qui soit et les meilleurs résultats possible pour leur santé, nous devons tenir compte d'aspects tels que les compétences informationnelles en santé, la protection des renseignements personnels et l'équité numérique. Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais il ne fait aucun doute que les Canadiens sont très avides de santé numérique : 80 % d'entre eux estiment que l’investissement dans les technologies de la santé devrait être au sommet des priorités du gouvernement.
Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis la première édition de la Semaine de la santé numérique, en 2014. Cette semaine, j'espère que vous prendrez le temps de célébrer tous les progrès que nous avons réalisés jusqu'ici et d'imaginer tout ce que l'avenir de la santé numérique nous réserve!
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