J’ai récemment eu la chance de m’entretenir avec un médecin de famille qui a franchi cette étape et qui figure parmi les premiers à avoir adopté PrescripTIonMC, le service national d’ordonnances électroniques du Canada.
Médecin de famille et professeur de médecine féru d’innovation, le docteur Neil Naik exerce sa profession dans la région de Kitchener-Waterloo. Notre discussion concernait le cheminement du docteur Naik et du personnel de sa clinique dans l’apprentissage de l’utilisation de PrescripTIonMC, puis s’attardait dans un deuxième temps à l’expérience vécue par les patients.
Comme bien des professionnels de la santé, le docteur Naik reconnaît les complexités de notre réseau de la santé et estime que les frustrations qu’il suscite peuvent être atténuées au moins en partie par l’utilisation d’outils numériques modernes et habilement conçus comme PrescripTIonMC.
Il commente comme suit les fréquents problèmes que posait l’utilisation du télécopieur pour le déroulement du travail dans sa clinique
« Le télécopieur tombait très souvent en panne, ce qui compliquait mes tâches et prolongeait ma journée de travail. Je devais donc trouver une solution fiable, qui me garantirait que mes ordonnances se rendent bel et bien à la pharmacie. »
Parce qu’il s’agit d’un service qui s’intègre en toute souplesse au DME du médecin comme au système de gestion de pharmacie (SGP) utilisé par le pharmacien, PrescripTIonMC était la solution idéale.
Apporter des changements peut être difficile, et les problèmes qu’éprouvent certains médecins à s’adapter aux technologies numériques sont bien connus. Au cours des dernières années, le lien entre l’épuisement professionnel des médecins et les technologies numériques a été démontré.
Toutefois, le docteur Naik mentionne que l’apprentissage de ce nouveau service n’était pas trop difficile et qu’il n’a eu qu’à modifier légèrement la méthode qu’il utilisait jusque-là pour prescrire des médicaments à l’aide de son DME. « Ça a été vraiment facile d’intégrer cet outil à mon travail. »
« La seule différence dans mon cas, c’est qu’au lieu d’appuyer sur le bouton du télécopieur, je clique sur le bouton de signature électronique, puis sur le bouton d’envoi. »
La plupart des cliniques de première ligne éprouvent des difficultés avec un aspect particulier de leurs communications avec les pharmacies : le renouvellement des ordonnances. Il s’agit souvent d’une démarche compliquée, où il faut utiliser le télécopieur, téléphoner et envoyer des formulaires papier, même dans le cas des cabinets qui sont déjà passés au DME. C’est un exercice laborieux et frustrant pour tous, y compris les patients.
Le docteur Naik a pu observer d’intéressants changements dans son cabinet à ce chapitre.
« Le changement le plus remarquable concerne le renouvellement des ordonnances. À mon avis, il est maintenant plus efficace et tellement plus rapide! » souligne-t-il. Auparavant, son personnel passait un temps fou à traiter les demandes de renouvellement d’ordonnances avant de les lui soumettre.
À présent, fait-il remarquer, « la demande de renouvellement m’est envoyée directement par la pharmacie et atterrit automatiquement dans ma boîte de réception, sans que mes employés aient à intervenir. » Il n’a plus qu’à l’examiner pour voir s’il n’y a pas d’erreur, puis à l’approuver ou à la refuser par voie électronique.
« Le système remplit la demande en puisant automatiquement l’information nécessaire dans la liste des médicaments du profil du patient », ce qui simplifie la démarche encore davantage.
Dans l’ensemble, le personnel du docteur Naik s’est bien adapté au service PrescripTIonMC. Les employés jugent que certaines de ses fonctions leur permettent de gagner du temps puisqu’ils n’ont plus à régler les problèmes engendrés par le télécopieur. « Ils peuvent consacrer plus de temps aux patients plutôt que d’avoir à régler les problèmes d’ordonnances non exécutées », précise-t-il.
Les patients apprécient eux aussi le service. Le docteur Naik raconte qu’une de ses patientes s’est exclamée : « Wow! Comme c’est rapide! » Elle était si impressionnée qu’elle est revenue à la clinique pour lui dire à quel point le service lui avait permis de gagner du temps en cette journée particulièrement occupée.
Au cours de notre conversation, le docteur Naik a abordé d’autres questions, par exemple l’amélioration de la sécurité des ordonnances traitées par PrescripTIonMC, ainsi que la fonction de messagerie électronique sécurisée dont le service est doté et qui facilite le travail d’équipe.
L’entretien se termine sur un vibrant message à l’intention de ses collègues médecins : « L’adoption de ce service ne vient pas modifier de fond en comble le déroulement du travail des médecins; à vrai dire, les patients ont simplement accès à un nouveau mode de service qui nous donne la possibilité d’en faire plus. »
Si vous envisagez d’adhérer à PrescripTIonMC, ou que vous souhaitez simplement en savoir plus au sujet de ce service et du moment où il sera accessible dans votre région, visitez le site www.prescriptioncan.ca.
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