Prenons le processus de prescription des médicaments. Les services d’ordonnances électroniques comme PrescripTIon modernisent ce processus en permettant aux prescripteurs d’utiliser leur dossier médical électronique (DME) pour transmettre une ordonnance par voie électronique directement au système de gestion de la pharmacie choisie par leur patient. L’ordonnance électronique réduit aussi les risques d’atteintes à la vie privée qui résultent des problèmes de transmission par télécopieur ou par courriel non sécurisé. Le télécopieur est l’outil de transmission le plus couramment utilisé dans le secteur de la santé; pourtant, il ne comporte aucune fonction de sécurité et de protection des données des patients. Il n’y a aucun suivi possible, aucun moyen de savoir qui a vu l’information transmise, ni aucune garantie de la transmission des données à qui de droit.
À l’inverse, quand ils utilisent des outils numériques comme l’ordonnance électronique, les prescripteurs et les pharmaciens savent où l’information que contient une ordonnance a été envoyée, qui l’a lue et si elle est bel et bien arrivée à la destination prévue. Tout comme les Canadiens s’attendent à ce que leurs renseignements bancaires soient protégés dans chacune des transactions qu’ils font, les patients doivent pouvoir être certains que leur information médicale sera préservée à chacune des étapes de leur parcours de soins.
En ce qui concerne la protection de leurs renseignements personnels, il importe que les patients soient sûrs que cette information ne puisse être utilisée que pour les soins qu’ils reçoivent. Les craintes exprimées par les Canadiens concernant la vente de cette information ou son utilisation à des fins lucratives sont bien réelles. Heureusement, la protection des données est au cœur des services comme PrescripTIon, et un travail a été fait en étroite collaboration avec les ministères et des organismes de surveillance pour privilégier la transparence et prévenir l’exploitation commerciale des données.
Au moment où on peut entrevoir la fin de la pandémie, allons-nous continuer à mettre en place des outils comme l’ordonnance électronique dans notre réseau de la santé? La question ne se pose plus, car les Canadiens y ont déjà répondu par un « OUI! » retentissant.
Il faut plutôt se demander comment on peut adopter ces outils en toute sécurité. Il nous faut prévoir les risques associés à l’univers numérique, les gérer et les prévenir afin de nous assurer que les avantages les dépassent nettement. Pour l’ordonnance électronique, ça voudra dire investir dans les mesures de sécurité de pointe et fournir aux prescripteurs et aux pharmaciens les outils qu’il leur faut pour placer la protection des renseignements personnels et la cybersécurité tout au sommet des priorités à chacune des étapes du processus de prescription des médicaments.
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