Le virus a bouleversé chaque facette de notre vie et nous a enseigné de précieuses leçons. Nous avons appris à la dure que « la santé est une richesse » et avons retenu qu’investir dans la santé publique, c’est aussi investir dans l’économie. La pandémie nous a aussi appris qu’il était très important que tout le monde puisse accéder aux ressources dont elle a besoin pour être en santé et en sécurité. Dorénavant, les déterminants sociaux de la santé et le traitement accordé aux populations les plus vulnérables détermineront la capacité de notre pays et de notre collectivité à protéger la santé des citoyens.
Les travailleurs de la santé et les usagers du réseau ont vu de leurs propres yeux les répercussions importantes et immédiates de la COVID-19, notamment la transition, presque du jour au lendemain, des soins en personne aux soins virtuels. En mars et avril de l’an dernier, environ 60 % des consultations médicales se sont déroulées virtuellement — un bond spectaculaire par rapport à ce qu’il en était avant l’apparition de la COVID-19. Cette hausse marquée des rendez-vous virtuels n’est qu’un exemple parmi d’autres de la manière dont le réseau de la santé s’est rapidement adapté afin de garder les Canadiens en sécurité. Mais si cette transition a pu s’opérer aussi vite, c’est grâce au travail acharné d’une multitude de gens.
De fait, l’un des thèmes qui, selon moi, illustrent le mieux le contexte de la COVID-19 est la « collaboration sans précédent » dont nous avons été témoins. Laissez-moi vous donner un exemple. Dès le début de la pandémie de COVID-19, Inforoute Santé du Canada a réagi sur-le-champ en créant le Fonds pour l’adoption rapide des soins virtuels. Notre organisation a contacté ses partenaires des provinces et territoires — individuellement et collectivement, à plusieurs reprises — et, ensemble, nous avons établi trois priorités communes :
- Augmenter la capacité de triage virtuel/du service 811
- Accroitre la prestation de soins virtuels, y compris la télésurveillance des patients
- Offrir aux citoyens un accès à leurs résultats de dépistage de la COVID-19
Moins de 45 jours après la création du Fonds, nous avions déjà approuvé 17 projets partout au pays. Tous ces projets ont été déployés dans le mois suivant leur approbation.
Regardons d’un peu plus près deux de ces projets.
Le Nouveau-Brunswick a mis en place un portail Web sécurisé permettant aux Néo-Brunswickois admissibles d’obtenir plus rapidement les résultats de leur test de dépistage de la COVID-19. Accessible à partir du site Web MaSantéNB, le portail fournit cette information à ceux qui sont allés se faire tester dans un centre d’évaluation. Depuis quelque temps, les parents et les tuteurs peuvent également obtenir en ligne le résultat de test de dépistage de leurs enfants.
De même, Soins communs Manitoba a lancé un outil de visualisation en ligne qui offre aux résidents de la province un accès sécurisé à leurs résultats de test de dépistage de la COVID-19. Comme il a reproduit le modèle du Nouveau-Brunswick — la collaboration à son meilleur —, le Manitoba a pu lancer sa solution en quelques semaines à peine. L’outil est accessible à partir du site Web de Soins communs Manitoba à tous les citoyens qui se sont fait tester dans un lieu de dépistage communautaire.
Ces deux initiatives montrent à quel point la collaboration exceptionnelle et la réaction rapide d’Inforoute et de ses partenaires ont eu un impact considérable sur les Canadiens et leurs professionnels de la santé. Au 31 décembre 2020, plus de 77 000 professionnels de la santé et plus de 2,9 millions de Canadiens utilisaient les solutions de soins virtuels grâce à ces projets — et ces chiffres ne feront qu’augmenter.
La COVID-19 a transformé notre monde. Tandis que s’amorce le retour à la normale, redoublons d’efforts pour tirer le maximum des changements positifs que nous avons apportés dans la foulée de cette crise. Continuons de collaborer comme jamais auparavant, de mettre en commun notre expertise et de travailler sans relâche afin d’améliorer le réseau de la santé pour tous les Canadiens.
Vous avez des commentaires au sujet de cet article? Nous aimerions les connaître.