C’est particulièrement manifeste dans le secteur des soins de première ligne, où un nombre sans cesse plus grand de citoyens se tourne d’abord vers le virtuel, lorsqu’ils peuvent le faire, pour obtenir des soins plutôt que de se déplacer en personne. En 2020, les consultations virtuelles ont connu une croissance marquée : la part des consultations virtuelles est passée d’entre 10 et 20 % des consultations en soins primaires en 2019 à 60 % en mars et avril 2020. Selon notre plus récente consultation nationale, près de 7 Canadiens sur 10 qui ont cherché une aide médicale durant la pandémie ont eu recours aux soins virtuels et, comme on pouvait s’y attendre, 80 % de la population estime à présent que l’investissement en technologies de la santé devrait figurer en tête de liste des priorités gouvernementales. Plus de la moitié (53 %) des personnes qui ont utilisé une technologie de la santé au cours de la dernière année ont affirmé qu’elle leur avait évité des visites en personne ou à l’urgence.
L’ordonnance électronique est un outil clé de l’efficacité des soins virtuels. PrescripTIon, un service national d’ordonnances électroniques, a facilité la prestation des soins de santé tout au long de la pandémie en permettant aux prescripteurs de travailler à distance et en éliminant les ordonnances papier et les contacts physiques avec les patients.
Grâce à l’ordonnance électronique, les médecins et les infirmières praticiennes peuvent envoyer des ordonnances par voie électronique directement à la pharmacie choisie par le patient au cours de la consultation virtuelle. Ces ordonnances arrivent directement dans le système de gestion de la pharmacie, et le pharmacien peut à son tour utiliser PrescripTIon pour demander au médecin de renouveler l’ordonnance en question. Lors d’une récente analyse, le renouvellement des ordonnances a été mentionné parmi les utilisations les plus courantes des soins virtuels durant la pandémie.
En outre, l’ordonnance électronique permet aux prescripteurs et aux pharmaciens d’échanger des communications sécurisées au moyen d’une messagerie intégrée. Ils peuvent donc s’entendre sur les mesures indiquées et adopter l’approche pharmacologique la plus adaptée à chaque patient.
Voici certains autres faits saillants de l’expérience vécue jusqu’ici durant la pandémie de COVID-19 :
- Les soins virtuels sont populaires auprès des patients : 76 % d’entre eux indiquent vouloir continuer à les utiliser après la pandémie; il serait donc essentiel de veiller à ce qu’un système d’ordonnances électroniques sécurisé vienne appuyer cette approche des soins de santé où priment les soins virtuels
- Les prescripteurs et les pharmaciens doivent pouvoir compter sur une solution de rechange moderne et efficace au télécopieur et au téléphone pour la transmission des ordonnances
- Lorsqu’ils donnent des soins virtuels, les médecins et les infirmières praticiennes veulent une solution d’ordonnances électroniques intégrée à leur dossier médical électronique (DME), assortie d’une fonction de renouvellement électronique.
L’ordonnance électronique peut être un outil pratique pour la prescription virtuelle des médicaments pendant la pandémie et par la suite. Tandis que les soins virtuels gagnent en popularité, il n’a jamais été aussi clair que l’ordonnance électronique doit faire partie intégrante de leur prestation.
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