- En 2015, on dénombrait 15 milliards d’objets connectés à travers le monde.
- D’ici 2020, on prévoit qu’il y en aura de 80 à 100 milliards.
Comment fonctionnent-ils ?
Certains objets connectés reliés à la santé (comme des bracelets, des pèse-personnes et des brosses à dents) recueillent des données qui sont transmises par Internet à un logiciel qui en fait l’analyse dans le but d’apporter des bénéfices ou des changements souhaités à la santé et au bien-être de leurs utilisateurs.
Que ce soit un objet électronique ou encore un vêtement qui capte les données (pouls, poids, performance sportive, qualité du sommeil, température du corps, tension artérielle, etc.), les objets connectés transfèrent les informations captées vers une application disponible sur un téléphone intelligent, une tablette électronique ou même sur un ordinateur.
Les résultats de l’enquête Diffusion de la santé connectée au Canada, financée par Inforoute Santé du Canada et réalisée en collaboration avec le CEFRIO et la Chaire de recherche en santé connectée HEC Montréal, révèlent que 24 % des adultes canadiens possèdent au moins un objet connecté qui capte des données liées à leur santé ou à leur bien-être.
Les utilisateurs d'objets connectés en santé au Canada
- Plus les répondants sont jeunes et ont un revenu élevé, plus ils connaissent les objets connectés en santé.
- C’est au Québec (65 % en comparaison avec 74 % pour l'ensemble du Canada) que l’on retrouve la proportion la plus faible d’adultes ayant déjà entendu parler d’objets connectés liés à la santé ou au bien-être
- L’objet connecté le plus populaire est le bracelet/montre, que possèdent 88 % des répondants qui ont au moins un objet connecté pour la santé et le bien‑être.
- De ceux et celles qui possèdent des objets connectés à la santé et au bien-être, 30 % en possèdent deux ou plus.
Appréciation des utilisateurs d’objets connectés
- Pour 69 % des utilisateurs, les objets connectés ont contribué au maintien et à l’amélioration de leur état de santé.
- La majorité des utilisateurs trouve que l’utilisation des objets connectés en santé est facile ou conviviale.
- De plus, 77 % des répondants ont confirmé que leurs attentes envers ces objets avaient été satisfaites jusqu’à ce jour (59 % chez les utilisateurs d’applications mobiles).
- Presque la totalité des répondants (88 %) ont mentionné avoir l’intention de continuer à les utiliser.
Parmi ceux ayant cessé d’utiliser leur objet connecté en santé, 44 % évoquent la perte d’intérêt après un certain temps pour ce type d’objet, 20 % disent que les objets en question ont tout simplement cessé de fonctionner, 19 % n’aimaient pas porter ce type d’objet sur eux et 15 % doutent de la fiabilité des informations générées par l’objet utilisé.
Utilisez‑vous un objet connecté? Dans l’affirmative, comment décririez‑vous votre expérience? Pour en savoir plus, téléchargez le rapport Diffusion de la santé connectée au Canada.
Vous avez des commentaires au sujet de cet article? Nous aimerions les connaître.